Portraits de lecteurs : Fabienne

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C’est lors d’une soirée de théâtre d’improvisation que j’organise avec des amies que je rencontrai Fabienne. Comment était-elle arrivée là ? Grâce à l’algorithme de Facebook qui lui avait suggéré la soirée ! Elle connaissait déjà mon blog, mais ne savait pas que je faisais également partie de l’équipe d’impro et était ravie de me rencontrer. Après avoir discuté avec elle, je dois avouer que j’étais moi aussi fort heureuse de cette rencontre. Merci l’algorithme !

 

Fabienne

 

Fabienne vient du Vorarlberg (et parfois ça s’entend bien !). Elle vit à Vienne depuis trois ans et demi avec des périodes passées en France ! A Strasbourg, à Saint-Louis (près de Bâle) et à Moissac (près de Toulouse). (On peut dire qu’elle connaît la France en diagonale.)

 

Qu’est-ce qui t’a menée à passer du temps en France ?

Je suis tombée amoureuse de la langue française lorsque j’étais petite. J’avais 8 ans, j’étais sur un bateau sur le Bodensee (le lac de Constance) et j’ai entendu des Français parler. Après je n’ai cessé de vouloir apprendre le français, et cela s’est finalement fait à mes 16 ans. Et aujourd’hui je suis des études de français à l’université de Vienne ! (Trop mignonne cette histoire <3).

Que préfères-tu dans la cuisine autrichienne ?

Les Käsespätzle de mon père, qui est cuisinier, avec du fromage vegan et la raclette, mais pas la raclette comme en France ! Une raclette plus complète avec aussi un grill pour faire cuire de la viande et des fruits comme de l’ananas et des poires. (Ca m’a l’air bien bon, je vais devoir essayer !)

Que préfères-tu dans la cuisine française ?

La baguette (évidemment) et en général la bonne bouffe française ! Le beurre d’escargot (beurre aillé et persillé). J’en rapporte toujours un kilo avec moi. Le vin rouge, un bon Gewurztraminer d’Alsace, et la choucroute alsacienne. Je préfère largement la cuisine française parce qu’il y a beaucoup de choix et d’associations possibles, mais j’étais un peu choquée par tous les plats préparés que l’on trouve en France dans les supermarchés ! Dans ce pays de gourmands !

Que rapportes-tu de France ?

Du vin, de la bière, des jeux, des idées de thèmes pour des fêtes, que je trouve plus simples et originaux en France. La légèreté. Et un autre rapport à la culture.

Qu’emportes-tu avec toi en France ?

Des Mozartkugeln, des Mannerschnitten, le jeu „Le secret d’Hitler », un rôti d’oie fourré d’une garniture de Semmelknödel et servi avec du chou rouge, des Käsespätzle, la légèreté et la tranquillité de l’Autriche.

Quelque chose à absolument voir ou faire à Vienne ?

Le Stephansdom (la cathédrale), le musée Leopold car il y a des œuvres de mon peintre préféré, Schiele, et de Klimt, et le Kunsthistorisches Museum.

Aurais-tu quelque chose à nous conseiller en dehors des sentiers battus ?

Les « free tours » de DiD (Dialog im Dunkel). Boire et manger dans un Heuriger, comme celui de Josefstadt (8ème arrondissement) et celui de la famille Risavy à Groβebersdorf (dans le nord de Vienne).

Quelque chose à absolument voir ou faire en dehors de la capitale ?

Le VORARLBERG ! Parce que personne ne le connaît vraiment mais c’est magnifique ! On y est cultivés et on y a les pieds sur terre. En dehors du Vorarlberg, il faut toujours voir les montagnes. C’est ce que j’ai compris lorsque j’ai vécu en France dans des régions qui n’en avaient pas. J’étais en manque.

Quelque chose qui avait changé dans ton quotidien lorsque tu vivais en France ?

Manger de la baguette, porter plus d’attention à la vie et plus d’intérêt à la culture.

Ton mot ou ton expression allemande ou autrichienne préférée ?

« Dô » (là juste à côté), « dôdô » ((juste là à côté), « döt » (là pas juste à côté mais dans ton environnement immédiat selon le contexte), « döta » (là-bas) », des mots de dialecte du Vorarlberg. En allemand standard, ces mots signifient « hier », « da » et « dort ». Il nous manque cependant une traduction 😉 (Ah le dialecte !)

Ton mot ou ton expression française préférée ?

« Parapluie » parce que c’est beau. Le verbe aimer, comme avec « je t’aime » sonne aussi mieux que sa version allemande.  

Ton article préféré de « Ça valse à Vienne » ?

Les articles vraiment humains, du quotidien. (Tous ? 😉)

Enfin, quelque chose que tu fais dans ton temps libre, à part bien sûr lire « Ça valse à Vienne » ?

Je fais des études et je travaille pour SOS villages d’enfants. J’adore cuisiner et en faire profiter les autres le soir. J’aime l’art et la culture et prends chaque année une carte annuelle dans un musée différent.

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