Eisbergsalat

L’ Eisbergsalat, plus poétique que goûteuse

Partagez cet article

La première fois que j’ai vu cette salade, c’est simple, c’était la seule qui restait sur l’étal aux légumes d’un supermarché de Vienne. De retour à la maison, j’étais assez contente de mon achat. Le nom de cette salade me semblait empreint de poésie et son emballage près du corps éveillait ma curiosité. Une fois déballée, ma curiosité retomba. Face à la pâleur et à la dureté de ses feuilles, je me dis qu’il me faudrait un bon assaisonnement afin de pouvoir peut-être l’apprécier.

Je restais tout de même scotchée par son nom. Pourquoi « la salade iceberg » ? Poussait-elle dans les montagnes enneigées ? Etait-elle produite par des Esquimaux ? Ne l’ayant vue qu’en Autriche, en Allemagne et dans des supermarchés allemands installés en Angleterre, je la pensais allemande, cette salade des glaces. Son nom vient en réalité de l’anglais puisqu’elle fut produite en très grand nombre aux Etats-Unis au début du XXème siècle. Elle était transportée en train sur des blocs de glace pour tenter d’en conserver sa fraîcheur, et c’est ainsi qu’elle fut baptisée Iceberg salad. On l’appelle aussi plus simplement l’Eissalat (salade de glace), mais les Autrichiens ont tout de même dû lui trouver un autre nom, la Bummerlsalat !

J’eus l’impression de comprendre l’intérêt de cette salade on ne peut plus robuste lorsque je l’oubliai dans le fond de mon frigo. Quelques semaines plus tard (plus d’un mois en réalité), je la retrouvai et constatai qu’elle était intacte ! La poésie se transformait en magie !

Je vous avoue tout de même que je ne l’achète qu’en dernier recours, mais la voir au supermarché ou sur les étals du marché me fait toujours sourire.

Eisbergsalat

Diesen Beitrag gibt es auch auf Deutch zu lesen oder anzuhören!

Partagez cet article

Vous pourriez également aimer...