skylines de Vienne et Berlin

Wie(i)n Berlin, l’arrivée dans la capitale autrichienne

Partagez cet article

Autant l’annoncer dès le départ, vivre à Vienne n’était pas un choix complètement assumé, plutôt une nouvelle opportunité à saisir, un « et pourquoi pas ? ». Après 1 an ½ d’études à Berlin, me voilà donc qui débarque dans la capitale autrichienne pour commencer à travailler, une idée en tête : « mon contrat dure 2 ans, après je retourne à Berlin ». Le temps passe et voilà 5 ans ½ que j’y vis ! Il m’a fallu du temps pour apprendre à apprécier Vienne. Tout y est plus calme, plus propre, trop propre peut-être, la ville dégage un charme classique un peu trop strict au premier abord. Les bons plans, les bonnes soirées, les concerts inattendus sont plus difficiles à dénicher que dans la capitale allemande ; les gens atypiques sont peut-être moins nombreux ou moins visibles. Mais une chose semble rapidement évidente : la vie y est agréable et on finit par y trouver ce qu’on y cherche.

Par chance, j’y retrouve un colocataire de Berlin avec qui je vais habiter et il nous a déjà trouvé un appartement meublé sommairement. Pas de galère de logement ! On fait une petite balade dans la ville et j’y retrouve au premier coup d’œil quelques enseignes connues… ou presque. « Plus » est devenu « Zielpunkt », « Aldi » est devenu « Hofer ». Je tombe ensuite sur un « Vapiano », une chaine de restos que j’adorais pendant mes années étudiantes. Je me précipite sur la carte, tous les prix sont gonflés d’un euro par rapport à Berlin. Il en sera de même pour les bières vidées le soir dans un des nombreux bars de Josefstädterstrasse, haut lieu de la vie nocturne viennoise. En revanche, je me rends vite compte que je vais pouvoir téléphoner pendant des heures dans toute l’Europe à moindre coût, « Orange » propose des forfaits européens imbattables ! Les premières semaines défilent, je fais mon « Anmeldung » dans la ville de Vienne, on m’offre un vélo, je découvre les nombreux événements en plein air organisés par des partis politiques ou par la mairie, on annonce que les métros vont rouler toute la nuit le weekend, j’ai un collègue français qui me présente son groupe d’amis, je participe à quelques soirées de la chambre de commerce franco-autrichienne et à plusieurs WG-partys, je fais la connaissance d’Autrichiens d’origines turque, vietnamienne, croate, indienne, italienne, je prends le rythme germanique 8h-17h et l’habitude de souhaiter que Dieu salue les gens que je rencontre (« Grüß Gott »), j’apprends doucement à connaitre la capitale autrichienne… et j’ai maintenant envie de la faire connaitre.

 

Partagez cet article

Vous pourriez également aimer...